ALAKHBAR (Nouakchott)-Le prix des Nations Unies pour les droits de l’homme, Biram Dah Abeid, s’est déclaré « candidat de la rupture ». Il l’a annoncé à l’ouverture, ce vendredi à Nouakchott, de sa campagne électorale pour la présidentielle du 21 juin.
Et pour Biram, deux idéologies s’affrontent dans cette campagne électorale. La première est celle qu’il dit incarner, à savoir le respect des droits de l’homme, des libertés et de l’islam. La deuxième idéologie est, selon lui, celle de "l’Etat et ses complices qui encouragent l’esclavagisme et le racisme".
D’après le candidat, la campagne oppose également deux catégories de la société: les couches défavorisées dans les quartiers précaires aux riches hommes d’affaires chez les résidences huppées de Tevragh Zeina à Nouakchott.
"On voit, pour la prmière fois en Mauritanie, un candidat (Biram) issu des milieux pauvres des faubourgs de Nouakchott et qui s’oppose à des hommes d’affaires racistes".
Un groupe d’hommes d’affaires, tous des maures blancs, ont décidé de financer, à coup de Milliards d’ouguiyas, la campagne de Ould Abdel Aziz. En même temps, ils tentent d’étouffer financièrement le candidat Biram en lui interdisant l'ouverture de comptes à leurs banques.
Mais, je demande à tous les militants de payer cette carte (d’adhésion) à 500 UM pour financer notre campagne".
Par ailleurs, le candidat a estimé avoir remporté une première victoire sur le régime du président sortant en l’obligeant d’accepter sa candidature à la présidentielle.